Concours de fanfics.

Un programme inattendu...

Cette journée commença comme toutes les autres. Je me réveillai à l’aube et m’étirai en baillant. Qu’elle était mon objectif de la journée ? Je me rappelai que j’avais terminé ma mission la veille ; Papy Joe m’avait demandé d’éliminer un certains nombre de géants verts. Une quête longue, et plutôt difficile au début, mais j’ai gagnez tellement d’expérience qu’à la fin, ces monstres tremblaient devant moi. Enfin bon, je n’avais pas encore le niveau pour la dernière quête qu’il voulait me proposer ; alors je me suis retrouvé sans rien avoir à faire. Je fini par décider de prendre une période de pause avec les quêtes, j’en avais assez de devoir courir dans tout Dinoland, la plupart du temps pour des bêtises du genre un petit chien perdu ou des recettes à échanger… Bref, je me mis en marche en direction d’une petite forêt que je savais calme, et où je pourrais passer quelques temps tranquillement sans être dérangé par qui que ce soit. C’est ce que j’ai cru, mais cette journée fut des moins ordinaires.

Je me rappel, j’avais rencontré un géant verts. Celui-ci ne semblait pas au courant de mes exploits, puisqu’il m’attaqua sans hésiter. Grosse erreur de sa part. Je focalisai l’énergie qui m’entourait. Le monstre s’élança vers moi, et leva la patte pour m’attaquer. Je l’esquivai sans difficultés et en profita pour lui assener un puissant coup de griffe ; le monstre s’écroula sur le coup. J’atterris avec un air fier ; ces créatures ne faisaient pas le poids contre moi.
C’est à ce moment que je la vit, alors encore inconscient que mon programme allait être perturbé, et bien plus encore.
C’était une wanwan au pelage orangé, et les pattes d’un vert clair. Elle s’avança vers moi et je me dressai, méfiant. Qui était-elle ? Faisait elle partit de ces dinoz à la recherche de défis ? Elle s’assit, les oreilles baissée. Non, elle n’était même pas dangereuse pour un goupignon. Je l’examinai, tournant autour d’elle. Ça crevait les yeux ; elle n’avait même pas de maitre, mais bizarrement, elle portait une odeur humaine. Je ne m’en préoccupai d’avantage et repris ma route.
Je me dirigeai vers un coin sympa que j’avais trouvé auparavant quand je me rendis compte que la wanwan me suivait. Mais, qu’est ce qu’elle me voulait ? Je continuai, en faisant mine de ne pas la voir en accélérant le pas et je finis par arriver à un point d’eau. Je m’approchai pour boire quand j’entendis un bruit. Elle était encore là. Je bu, plus que je n’avais soif, me disant qu’elle partirait, mais non. Je finis par lever les yeux, faute fatale. Je croisai son regard ; elle me fixait, son visage exprimait un profond désespoir, accentué par ses yeux d’une couleur dorée. Je ne pu le soutenir et détourna les yeux. Que lui arrivait-il pour qu’elle soit à ce point perturbée ? Je le sentais, elle avait besoin d’aide. Je me rapprochai d’elle et m’assis en face, la regardant l’air interrogateur. Elle fit voyager son regard sur les alentours et je compris. Elle était perdue. Je poussai un soupir, c’était donc ça ? Elle était juste perdue. Pas de quoi désespérer. Mais bon, je n’allais tout de même pas la laisser comme ça. Je me levai et l’invitai à me suivre. Comme je connaissais très bien cette forêt, il nous suffisait de la parcourir jusqu’à ce qu’elle retrouve ses repères. Et après, je retournerais à ma tranquillité.
Encore une fois, je me trompais. Je parcouru tous les chemins que je connaissais, la laissant observer les alentours pour voir si elle retrouvait son chemin. Mais apparemment, rien ne lui était familier. La matinée était déjà passée lorsque je la vis s’allonger. Elle abandonnait. Son visage était vide, comme si un drame c’était produit. Elle me faisait de la peine à être comme ça…Je l’observai ainsi un instant et ça ne fut qu’à ce moment que je remarquai quelque chose. Elle avait sur elle une feuille à la forme étrange, je n’en avais jamais vu de tel. Je m’approchai ; en fait, j’en avais déjà vu, mais en image. J’avais enfin une piste ! Je la bousculai pour la relevée, il fallait se remettre en route.
J’avançais le plus vite possible, m’assurant qu’elle me suivait. Je savais où il fallait aller. Nous devions retourner en ville. Cette idée ne sembla pas la rassurer car elle s’arrêta dès que nous sortîmes de la forêt. Je la fixai, elle devait me suivre. Je comprenais qu’elle soit inquiète puisqu’elle était une dinoz errante, mais je garderais un œil sur elle. Elle se décida à me suivre et je l’emmenai à Dinoville. La grande capitale de Dinoland.
Je sentis qu’elle n’était pas à l’aise, je pressai donc le pas jusqu’à l’Université. Celle-ci se trouve un peu à l’écart de la ville.

‘‘Salut Mick ! Alors, quoi de neuf ?’’

Le professeur Eugène. J’étais content de le voir. C’était lui qui avait aidé mon maitre à m’apprendre la nage et l’escalade. Je le saluai en bondissant autour de lui.

‘‘Tien, mais qui est ce ? J’ignorais que ton maître avait acheté un nouveau dinoz. Hum ? Mais qu’est ce que c’est ?’’

A ce moment, je me demandai comment il avait fait pour remarquer la plante aussi vite malgré ses lunettes… Peut être l’instinct scientifique… Malheureusement, la jeune wanwan ne se montra pas docile. Elle se mit à grogner lorsque le professeur s’approcha pour observer la plante. Je poussai un cri pour l’interpellée et lui faire comprendre qu’elle n’avait rien à craindre. Le professeur repris alors la parole.

‘‘Tu y tiens, c’est ça ? Laisse moi juste regarder, je n’y touche pas, promis.’’

Il s’accroupi et plaça ses mains derrière son dos. Elle me regarda avec un air incertain et je lui fis un signe de la tête pour l’encouragée. Elle fit un pas en avant et baissa la tête pour montrer la feuille qui se trouvait dans son pelage.

‘‘Oui, c’est bien ça !’’

Je vis le regard d’Eugène s’illuminer à travers ses lunettes. Il se redressa et se dirigea vers une carte de Dinoland où étaient épinglées toute sorte de feuilles.

‘‘Tiens, regarde Mick. C’est une feuille très rare d’Expelinae ; un buisson faisant partit de la famille des pelinaes. On n’en trouve que vers cette endroit là, précisément ici...’’

Le professeur pointa un lieu sur la carte. C’était tout au fond de la forêt, plus loin encore que là où j’avais l’habitude d’aller. Je jetai un œil à la ma protégée qui avait enfin comprit mon but. Le professeur se lança dans un récit que je ne pris pas le temps d’écouter et j’entraînai la wanwan avec moi. C’était loin, il n’y avait pas de temps à perdre mais je fus étonné de la voir devant moi cette fois. Elle était impatiente d’y aller. Son enthousiasme me fit sourire et je me mis à courir pour la dépasser. On arriva côte à côte à la forêt et je ralenti. Les monstres étaient nombreux par là, il fallait être prudent. A peine avais-je eu cette pensée qu’un son attira mon attention. Je m’arrêtais pour mieux écouter. C’était un bruit de pas lourd, plus lourd encore que les géants verts, mais ils semblaient s’éloigner… Plus rien, l’alerte était passée. Je fis quand même encore quelques pas et observai les alentours pour m’assurer qu’il n’y avait pas de menaces. Rien à signaler, nous pouvions reprendre la route. Je me retournai vers ma camarade, qui n’avait pas bougée, et l’invita à continuer. A cet instant, je vis quelques chose d’immense apparaitre et atterrir au milieu de nous en faisant trembler les alentours. Le coqdur se dressa entre nous avec un air féroce. Je levai les yeux, surpris. Comment avais-je fais pour ne pas le repérer ? Mais peu importe, il voulait se battre ? Il aurait affaire à moi.
Malheureusement, le monstre pris l’autre wanwan en cible. Je réagi aussitôt pour aller l’aider. Etant plus rapide, j’arrivai à temps pour la pousser et ainsi éviter l’attaque. Je lui jetai un regard ; c’était à peine si elle me regardait, la créature attirant toute son attention. Elle était terrifiée. Elle était loin d’avoir le niveau pour s’opposer à un coqdur, il faudrait que je me batte seul. Je m’élançai vers lui et bondis pour le frapper le plus fort possible. Il encaissa le coup mais semblait à peine avoir ressenti la douleur. Je venais juste de retomber au sol, quand j’entendis la wanwan m’alerter. Je n’eu pas le temps de réagir et me prit un violent coup de patte du monstre qui me propulsa quelques mètres plus loin. Je me relevai aussitôt, m’attendant à une nouvelle attaque, mais au lieu de ça, je le vis attaquer la jeune dinoz. Une fois encore je me précipitai pour l’aider… cette fois, je n’avais pas le temps de la bousculer pour éviter. Je me plaçai devant elle et baissai le front. J’encaissai le coup, tous mes membres se raidirent et je dérapai sur quelques centimètres. La douleur se propagea dans tout mon corps comme une décharge électrique. Puis je fis un écart et le bec du coqdur frappa le sol, je bondis et le frappa dans le dos. Il s’effondra de tout son long sur le sol. Il aurait du mal à se relever après ça. Je touchai terre, mais senti une nouvelle vague de douleur qui me fit trébucher. Mon front me faisait horriblement mal et je senti comme un liquide glisser sur mon visage. Je sentis un choc dans mon dos et je m’effondrai au sol. Il pouvait encore attaquer. Je devais l’achever. J’essayai de me relever, mais je ne sentais plus mes pattes… Je regardai vers lui, il me chargeait. C’était fini pour moi. J’aperçu comme une lueur verte et le coqdur s’immobiliser, puis je perdis connaissance.
Quelque chose de légèrement humide se posa sur ma joue. Je ressenti à nouveau la douleur et gémis. Puis je ressenti ma tête basculer légèrement. Je fis un effort pour ouvrir les yeux, et je la vis. Son visage, ses oreilles tombantes, sa feuille dans son pelage en bataille, et puis ses yeux. Ils exprimaient une grande inquiétude, bien vite remplacée par un air de soulagement. Je refermai les yeux, j’avais l’impression que ma tête allait exploser. Elle posa quelque chose sur mon front puis s’allongea à côté de moi. La douleur se dissipa doucement et je me sentis mieux. Pour la première fois de ma vie de wanwan, j’avais la sensation qu’on veillait sur moi. Jusque là, j’avais toujours été le plus fort. Celui sur qui on comptait.
Je m’étais endormi. Quand je rouvris les yeux, elle était là. Combien de temps j’avais dormi ? Le paysage s’était légèrement obscurcit. Je me dressai doucement, et elle s’approcha de moi pour s’assurer que j’allais bien. C’est à ce moment que j'aperçus le coqdur au sol, inerte. Elle l’avait vaincu. Je souris et l’examina. Elle ne semblait pas blessée. Elle qui semblait pourtant si faible. Elle m’avait sauvé la vie. Je devais la remercier, et la seule chose qui me vint à l’esprit pour cela, c’était de la ramener chez elle.
On reprit la route. On n’était plus vraiment loin. Mais étrangement, tant que nous étions dans la part de forêt que je connaissais, je faisais de légers détours, et quelques fois, je ralentissais le pas. J’appréciais sa compagnie, et je faisais en sorte que ça dure encore un peu. On fini par arriver à une toute petite clairière, et son comportement changea d’un coup. Elle se mit à chercher partout dans les environs. Mais que cherchait-elle ? Je commençai à examiner les alentours, au cas où je voyais quelque chose de spécial. Je vis un buisson et je reconnu ses feuilles. On était arrivé… Mais alors, pourquoi elle s’agitait encore comme ça ?
Je la vis alors allongée au milieu de la clairière. Je m’approchai. Elle était triste. Mais pourquoi ? Elle cherchait quelque chose ? Ou peut être quelqu’un. Je ne supportai pas de la voir comme ça. Et ses yeux, il m’était impossible de les regarder tellement ils accentuaient son sentiment. Je me collai contre elle, je voulais qu’elle arrête d’être triste. Je voulais l’aider, mais je ne voyais pas comment…
Soudain, elle releva la tête en dressant les oreilles. Elle avait entendu quelque chose. Elle partit subitement dans une direction, je la suivi. Elle courait vite, s’arrêtant de temps en temps pour écouter et puis se remettre en route toujours plus vite. On s’éloignait toujours plus de la région que je connaissais.
Elle s’arrêta, nous étions sorti de la forêt… elle fixait quelque chose au loin. Je regardai dans cette direction. Il y avait deux jaunes wanwans près d’un arbre et quelque chose entre eux deux. Elle s’élança vers eux en poussa un cri joyeux. C’était donc eux qu’elle cherchait. Ils se dressèrent, et je pu enfin distinguer la chose qui était avec eux. C’était une jeune humaine, et étrangement, elle avait un air de ressemblance avec la wanwan… Ils étaient heureux de la retrouver et elle était si joyeuse que ses yeux brillaient. Derrière eux, je remarquai le soleil qui commençait à disparaitre à l’horizon, et leurs ombres s’étendaient sur le sol. J’avais l’impression d’être dans un rêve qui se terminait… Je me retournai et me dirigeais vers la forêt quand j’entendis un cri. Je regardai derrière moi, tout en continuant ma route, et la vis qui me regardait. J’entrai dans le feuillage et la perdis de vue… Je tournai à nouveau la tête et me heurta la tête à un tronc d’arbre. J’eu l’impression de me prendre un coup de jus, et ma douleur au front réapparu. Je posai ma patte dessus et senti quelque chose, je la retirai ; c’était la feuille d’Expelinae, elle l’avait placé sur ma plaie pour apaiser ma douleur. Je poussai un soupir en repensant à toute cette journée. J’avais du mal à me dire que j’allais retourner à ma vie ‘‘tranquille’’, tout seul…