[Youhou, la source! Je suppose que je peux y poster. Bon aussi surprenant que cela puisse paraître, je n'écris pas sans musique et j'ai pris l'habitude d'associer mes chapitres avec des morceaux dont je posterai les liens au début de chaque histoire. Je ne peux que vous conseiller de les écouter pendant la lecture et de vous laisser par le rythme qui m'a inspiré( et que je privilégie souvent aux paroles quand je l'associe à mes mots)]
Escala-Children (désolé pas trouvé de meilleure qualité en dehors de deezer :s)
Cela piaillait. Un minuscule oiseau battait des ailes haut dans le ciel. Si haut pour un être aussi petit, et pourtant si vite. Il filait à toute allure au dessus de Dinoland, porté par un courant invisible. Il franchit Dinoplaza et son cinéma, minuscule depuis un telle altitude. Il commença à descendre. La journée était belle, les nuages clairsemés bourgeonnaient au dessus de la mer comme autant de ballots de coton. Plus qu'un poignée de mètres avant le sol, il rouvrit ses ailles et esquiva le feuillage d'un arbre. La petite balle de plume fonçait, encore et encore croisant les passants étonnés et quelques dinoz amusés. Une marchande en fit presque tomber son panier.
Au loin, les plateaux marquant la fin du royaume de Dinoland se dressaient comme une table de pierre gigantesque. L'animal remonta jusqu'à pointer son bec vers le ciel et remonta le long des falaises qui débouchaient sur une immense prairie où pâturaient quelques pigmous. Deux mâles mesuraient leur force et s'apprêtaient à se donner un coup de tête. Le piaf passa entre eux juste avant le choc qui les laissa sur l'arrière train. Il piailla de plus belle, comme pour annoncer son arrivée. Il ralentit petit à petit à l'approche d'une bosse dans l'herbe.
Un jeune humain. Un brin d'herbe entre les lèvres, s'assoupissait là. Il ouvrit les yeux en voyant le petit oiseau voleter au dessus de lui en piaillant. Il se leva sans un mot.
"Oui, oui... c'est bon, j'ai compris...." L'oiseau se posa immédiatement dans l'épaisse chevelure de l'humain qui siffla. Un pigmou arriva en galopant bruyamment. Sans arrêter l'animal, le jeune homme grimpa sur son dos et fila vers un hameau au loin. Le pigmou en question était étonnamment rapide, si bien qu'ils arrivèrent rapidement devant l'une des maisons. L'humain bondit de sa monture et apostropha un vieux vissé sur le perron.
"Salut, Père-Grand!
-Rha, Iho! Tu sais bien que ce sobriquet m'insupporte! Sale gamin!
-Je sais, j'adore être un sale gamin, même à mon âge.... Dis, papa est par là?
-Il est parti accueillir un visiteur important venu d'un pays lointain pour nous voir.
-Oui, j'ai cru comprendre ça. Il doit être aux portes.
-Comment... ah, encore ton emplumé de messager."
L'oiseau s'enfouit dans la masse de cheveux pour se dissimuler.
"Il t'attend, de toutes manières.
-Il m'attend toujours, il est habitué."
[Bon, ça semble assez plat mais c'est qu'une intro! Il faut toujours une intro.]
Ven 8 Avr - 21:56